LE CERCLE PAN!

PAN 037

CONSIDERATIONS DE MES COUILLES V
frbass

Qui tire ? Qui laisse ? Qui ne triviale pas mais cherche le sens de l’Histoire dans l’observation fine des discours de la dimension, de la traction et de l’ingratitude ?

Tu n’as qu’à écouter parler Pan! plutôt que de poser des questions con !

Pan!

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 9. le chien, il tire!

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 10. gros sexe

PAN 036

MIROIR DE PAN : ESPIEGLERIE, RAYON PAN!

Pan! crée As givré de sucre, Pan! dort en secret dans nos rêves. Pan! astique nos prunelles et provoque nos pupilles car Pan! crasse boxe avec des gants les maux pour briser la gangue et crie Sus ! aux pansus, et Pan !

--> Pardon, je ne sais quel Pan! s'est emparé de moi, et je m'y suis abandonnée... Peut-être l'augure d'une pandémie de Pan! ? <--

Pan ! soufflerait et mettrait à mort les bacilles des mauvaises fièvres en injectant le vif-argent qui anime et réanime. Pan! aspire et expire dans l'air du temps, lui fouette les sangs en l'irradiant, et Pan! la liberté s'étend, s'étire, se répand, Pan! Pan! Pan!

Citation par Pan! d'un texte Pan! d'une espiègle Pan! qui tient un puits à Montréal.

PAN 035

ENTRETIEN AVEC UN TUEUR 1 : Christian BADGER, photographe

PAN! : Quel a été le déclencheur de ton désir d’armer ton oeil ?

cb : L’envie d’enregistrer de la lumière, des gens et leur lumière. C’est cliché mais à sept ans, on m’a offert pour mon anniversaire un Polaroïd, et ça été le flash. Maintenant, ça fait cinq ans que j’en vis.

PAN! : T’es toujours armé ?

cb : Ouais, prêt à charger.

PAN! : Quelles sont tes armes ?

cb : L’oeil, mon polaroïd et ma chambre photographique de 1956. Avec, j’opère en série.

PAN! : Quel rapport instaures-tu avec tes victimes ?

cb : De franchise.

PAN! : Quels milieux pour quelles pistes de tir ?

cb : Tous, les gens de la nuit, du matin, de l’après-midi, dans des soirées, dans la rue...

PAN! : Ton tableau de chasse ?

cb : Une exposition sur les backstage de défilés, des parutions dans Self Service, East West (bimensuels entre  art contemporain et mode), des portraits de jeunes artistes comme Anna Mouglasis pour Hermès (Le monde d’Hermès, cahier n°2), des photos à New-York, des nus.

PAN! : Tes faits d’armes ?

cb : Un livre dont la publication est prévue en juin à New York parce qu’en France, c’était trop frileux : une centaine de portraits en pied, en noir et blanc, one shot, une seule prise, en collaboration avec Aline Abomba.

L'entretien a été réalisé par mathilde tixier. Le site web de Christian Badger est en construction, des photos prises par lui viendront engraisser Pan! de bonne(s) chair(s).

PAN 034

CONSIDERATIONS DE MES COUILLES IV
frbass

Pour lancer Frbass, il suffit de cliquer sur l'icône Play et d'attendre quelques secondes. Pour faire taire Frbass un temps court, c'est l'icône Pause. Pour que Frbass ne parle plus, l'icône Stop est une solution mais, quel est l'intérêt ?

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 7. tour du monde

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 8. les gens bien

PAN 033

L'ENQUÊTE N°2

Ce que foutait ce chien,
Ce qu’avait fait son corps,
Ce bleu ciel de pourquoi,
Ce sac à bon marché...

Ce que foutait ce chien sans laisse à la lisière d’un truc de bois,
Ce qu’avait fait son corps à traîner sans errer dépourvu de son flair,
Ce bleu ciel de pourquoi de pétrole transformé en fibres de bastringue,
Ce sac à bon marché qui aurait très bien pu, s’il avait eu des ailes, voler comme on détale.

Ce que foutait ce chien sans laisse à la lisière d’un truc de bois me laissait con et coi,
Ce qu’avait fait son corps à traîner sans errer dépourvu de son flair, je ne le savais pas.
Ce bleu ciel de pourquoi de pétrole transformé en fibres de bastringue donnait sur un dimanche.
Ce sac à bon marché qui aurait très bien pu, s’il avait eu des ailes, voler comme on détale, n’était que drôle d’étui pour tête tranchée de chien.

Ici dans ce fossé on avait posé la tronche coupée d’un clebs malade en son mental,
Ici on séparait le corps et l’âme de l’animal.
Il fallait trouver les membres, assembler le cerbère, opérer l’Unité, finir le travail.

mathieu diebler

PAN 032

Dans la vie,

Il y a des vents opportuns et d'autres non, mais on peut rien y faire,

Les vents, ça pousse dans les retranchements,

Dans les coins où il fait noir et froid,

Dans sa culotte, où il fait noir, certes, mais chaud et moite aussi, je vais pas vous faire un...

mt

PAN 031

CONSIDERATIONS DE MES COUILLES III
frbass

Ecoutons ce que Frbass veut dire à Pan!,
Ecoutons Pan! bouger les lèvres ah ah ah de Frbass,
Ecoutons Frbass enfin terrasser la douleur et les folklores...

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 5. il n'a pas souffert

 

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 6. le cunilingus

PAN 030

il faut du bois!

Il se trouve que le chômage brûle, cela est prouvé, et qu’il brûle sous différents climats.
Il se trouve que des chargés de chômage appellent à l’incendie mais que, agents d’état, ils ne mettent pas le feu eux-même, pour ne pas perdre leur boulot.

Sachant que le courage est une notion relative, un animal, un soupir, un X.
Sachant qu’il y a des crétins partout, y compris dans la fonction publique.
Sachant que ni la pluie, ni le blanc du mois, ni a fortiori la neige n’empêchent le chômage de brûler.

Les enquêteurs enquêtent, ne sont pas dupes, ah ça non.
Les sociologues sociologuent.
Les journalistes journalisent.
Les jours passent.
Les chômeurs chôment, fautent, feignent, ricanent sous cape, antisocialent, salauds,

Le peuple aura leur peau,
Les arbres poussent,
Le chômage brûle,
Il faut du bois ! didocte un ministre en goguette qu’un préfet tait d’une chouette oeillade,
La vue baisse,
Le coeur bat,
L’ambiance règne,
Ah ouais l’ambiance règne,
Les enfants des années 80 pourris de consensus et de douceâtre froide en veulent pour leur pognon,
La nostalgie claque,
La rondeur eut payé, ne paie plus,
Les angles gagnent la bataille des vents d’idées,

Ça va tirer à vue, bête,
Ça va être à qui qu’est l’plus moderne sur des râteliers de soixante-dix années,
Et quelques,
À qui qu’a la plus grosse
Quéquette,
Ça va causer d’avenir en parlant de passé,
Ça va passer, ca va passer, ça va passer,
Ça va passer, c’est une migraine,

C'est ça, la vie de vrac.

Sachant que nos armes pourraient tout à fait connaître l’effervescence liquide qui sied aux invisibles,

C’est un combat, la vie moderne,
Nos ardeurs, nos munitions,
Sont maigres.

Et puis quoi ?

mathieudiebler

PAN 029

CONSIDERATIONS DE MES COUILLES II
frbass

La voix sent, la voix parle, la voix rit, la voix rauque, pas tant que ça, la voix voit la salive éteindre l'attendu, attends qu'il te parle, pan!, attends, entends, il y a un mec qui parle comme d'autres écrivent ce qui se dit, en mieux, le père, la lame, l'idée vulgaire et le coeur, ça rigole, l'imagination, ça mène, entends, attends, pan!, entends ce que ça dit, des couilles qui considèrent !
md

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 3. Imagine

 

FRBASS / CONSIDERATIONS DE MES COUILLES : 4. Rasage

PAN 028

PAN! serait un homme, ou plutôt PAN! serait une femme, ou les deux ensemble, avec des gros seins et un petit sexe ou inversement, PAN! serait un gâteau de miel derrière une vitrine en plein soleil, PAN! serait pluie fine et longue d’hiver, coulée de béton, une fleur, oui, PAN! serait une fleur de plastique sur le tombeau d’un idiot mort d’une mort imbécile, PAN! serait cuisinier, apprenti-tout, dealer, PAN! serait net d’impôts, PAN! ne se consumerait pas, PAN! serait épicier, ouistiti, sacristain, avantages en rature, PAN! travaillerait avec ses mains et, du sang des quatre veines qu’il refuserait de saigner, PAN! ferait du boudin comme on pote au feu les pompiers, PAN! n’éteindrait pas le feu, PAN! serait pyromane si la loi l’y autorisait, PAN! passerait les frontières sans que son cul ne dépasse, les poches remplies de contrebandes et de déliés froissés par le denim au rabais, PAN! vendrait, PAN! achèterait, PAN! serait commanditaire d’un certain nombre d’attentats patentés, PAN! serait une main puissante qui tiendrait une frêle cheville, PAN! serait la bride cassée d’un escarpin de velours, PAN! serait un coucher de soleil sous éclipse, PAN! serait le petit bout de salade coincé entre deux dents, PAN! serait un cri aigu dans une nuit sans lune ni loup, PAN! serait une guerre de carnaval avec canons lanceurs de bonbons, PAN! serait un escargot à la coquille écrasée
qui continuerait d’avancer quand même, PAN! serait un sac de luxe rouge oublié à l’arrière d’un taxi, PAN! serait un gouffre pas si amer, PAN! sonnerait, PAN! trébucherait, PAN! restaurateur exilé roulerait en triporteur les arrondissements angulaires de la ville, en diable PAN! sècherait l’école de la vie, PAN! pédalerait, PAN! nuirait au jour, PAN! serait écrivain sans écriture, musicien sans notes, hommes d’affaires sans rien, PAN! serait une femme d’agrément, PAN! jardinerait les bords de baignoire et y danserait java car la valse n’aimerait pas PAN! qui le lui rendrait bien en vinasse, PAN! tairait, PAN! chuchoterait, PAN! devrait s’en tenir au murmure tant le rare visiteur risquerait de s’effrayer l’indifférence, PAN! parfumerait, PAN! ourdirait, PAN! ne serait ni humoriste, ni politicien, ni antisémite, PAN! serait un pli fier et fécond d’aquoibon, PAN! se lierait, à terme PAN! mourrait, dans l’attente PAN! boirait la tasse, PAN! aimerait thé, café, et tout excitant pourvu qu’il fonctionne, PAN! promettrait, PAN! décevrait, PAN! promettrait, on se lasserait de PAN! mais il y aurait du passage, PAN! regarderait les vaches passer à toute vitesse et faire une course aux nuages, PAN! verrait les bêtes perdre, la neige leur tomber dessus et elles ne pas êtres contentes, PAN! les insulterait, PAN! aurait un oeil, puis deux, l’un disant merde à l’autre, PAN! ne porterait pas de culotte, pas de vêtement, PAN! irait nu, ou plutôt PAN! irait en costume d’apparat d’un siècle à venir, PAN! serait un gnome, une fée sans pouvoirs ni citrouille ni montre, PAN! serait un rictus, un silence.

mathilde tixier, mathieu diebler