Les mots de détresse sont des mots hideux,
Les lamentations de celui, vaincu, qui ne comprend pas que les larmes ne servent à rien lourdes qu’à l’abaisser encore, et donner une seconde victoire au vainqueur,
La vanité,
La condescendance est la brûlure vive que peut faire à soi le monde depuis toujours,
La question n’est pas pourquoi? mais un pourquoi? auquel la réponse Mènerait au pourquoi? qui passe,
Ce n’est qu’un début,
Ce ne doit être qu’un début,
La vanité est la brûlure vive que peut faire soi à soi,
Soi, toi, moi,
Qui adore le feu,
Nul n’a le droit de refuser un sourire à l’enfant,
Alors alors grimacer peut faire rire,
Putain de bordel de merde
– Il n’y a que l’insulte, le mot gros, qui puisse sauver le langage de parfois de son incarcération. –,
Les mots de détresse sont des mots hideux
Et de mort tranquille
Mais ils ôtent la pluie qui te sort des yeux et te pleut dessus tes orages.
LE PIC DE LA DOULEUR
Texte mathieudiebler
Dessin(s) frédéricfornini