CONSIDERATIONS DE MES COUILLES XI
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C'est matin dans la rue, on placarde, on placardera, on a placardé, ça circule, pressé, ça pétarade, on ouvre boutiques, refuse alcool au buveur exhibitionniste, déplie journaux, emmène l'enfance traînant les pieds vers la citoyenneté B- voire pire, c'est matin ça ne respire plus, ça avance, lit des feuilles d'information verte et grise dans des wagons gris et verts, ça guette, fouille, cherche une entrejambe, fuit l'odeur ou s'approche, fuit ; pendant ce temps Frbass marche carcasse, chapeau et grands pinceaux vers un je-ne-sais-où, jette des yeux assommé du bruit injuste et voit le Nouveau Nu, ah.
La nouveauté est cette attente que l'on fabrique après coup, à vendre, à acheter par la foule qui veut bien payer quand on lui demande gentiment si elle veut bien se l'offrir, cette fin de siècle à poil déguisée en reste de gloire bandant.
Mais ce n'est pas une raison pour dégueulasser le boulot.
Et ce n'est pas une raison, non plus, pour se mettre à courir.
D'ailleurs il n'y a pas de raison, il n'y a qu'un désir otage de la volonté de nuisance, rentabilisé.
(md)
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