Les uns avaient les couteaux, les autres le ciel, les néons dépareillaient l’évidence, voilà comme les choses commençaient, finissaient d’une certaine manière, encore était-on au mitan de ce jour noir, mais il y avait du bleu nuit, des trains et des voyageurs qui roulaient sans en avoir l’air, dormaient, dormaient-ils?, merde ! Certains oiseaux, j’écris bien certains, ouvraient leur gueule comme de jeunes mariés plastronnent, ramènent, leur innocence à venir, blancheur, et du vert sapin pour tout le monde ; collecteurs d’ordure, taxis, fêtards, foies saturés, voix graves, ambulances, gestes de saison, boulangers, opérateurs de neuille, toute la faune avait du vert sapin et du bleu de moins en moins marine, du gris beau nickel, de l’oranger de luminaire ou même du brun dans la fumée de sa cigarette, les uns avaient les couteaux, les autres le ciel, c’était un combat perdu d’avance.