« Les mouvements indépendants des cuisses physiologiquement n’amènent aucun frottement du côté de la vulve et la femme pourra exécuter le mouvement de flexion et d’extension de la cuisse aussi rapide qu’elle le voudra sans que les deux grandes lèvres subissent le moindre frottement réciproque. Tout le mouvement se fait au niveau des plis génito-cruraux, la région placée et fixée entre les branches ischio-pubiennes est immobile, fixe, indépendante et sans la volonté du sujet aucun mouvement ne se transmet aux replis vulvaires. S’il y a masturbation, c’est qu’il y a manœuvre de la femme, soit en se penchant en avant sur le pommeau de la selle, de façon à ce que la vulve vienne à frictionner sur ce pommeau, soit en serrant les cuisses pour actionner l’une contre l’autre les grandes lèvres et transmettre ainsi le mouvement aux petites lèvres et au clitoris. »
« La chose ne doit pas nous surprendre, mais pour nous il n’est pas besoin d’être perverti sexuel pour arriver à cette masturbation d’un nouveau genre. La femme grisée par le grand air, la vitesse, s’abandonne peu à peu à l’excitation ressentie, à la sensation de jouissance spéciale qui est peut-être la cause du plaisir éprouvé par elle sur une balançoire, sur les montagnes russes, plaisir qui souvent la conduit jusqu’à la volupté. Aussi faudra-t-il prescrire avec prudence l’usage du cyclisme chez les jeunes filles de 12 à 13 ans, au moment où la puberté s’établit. Il pourrait y avoir des inconvénients au point de vue de l’éveil de l’instinct génésique. »