PAN! Ce dimanche 4 Juillet serait brut, de décoffrage et de pommes, blêtes, jetées à la gueule des donneurs de leçons et faiseurs de contrefaçons, oui Pan! en irait ainsi car telles le voudraient les circonstances, abjectes et de toutes parts, Pan! répondrait fort et puissant, car Pan!, même s'il avait presque failli y croire, ne serait pas mort ça non, e tle prouverait en programmation lourde :
>>> Roll On The Rocks #02 !
Dès 16h30, ELECTRICITIZ (39 ans font ensemble ces trois musiciens de talent), plus jeunes que des baby rockers et déjà en plein boom, ouvrirait le grand bal ; ensuite pêle-mêle se déchaîneraient féroces le trio ANGER, le psychédelisme punk de MUSIK MAGIK, et leurs chansons de désormais, puis le jeu redeviendrait, calme en surface et pour deux sets, avec l'excellence DELANAY BLUE, et la noirceur furieuse et maudite de JEAN-PIERRE THEOLIER, reprenant d'anciennes chansons du mythique Seconde Chambre ; et puis le Rockabilly swing si rare en ces jours de STARS CHEAP TROP PEUR sévirait enfin, sans rémission. Et tous danseraient...
Un certain nombre des artistes, les musiciens et les autres, ont été réunis par Le Cercle Pan! pour tenter d'être agréables à la bestiole ANDY VEROL, personnage crée de toutes pièces par un type plein d'humanité, dévoué âme et corps au mot à la phrase, au verbe, et repéré par le binôme dudit Cercle dès son apparition sur la toile en 2005, à l'époque où Le Cercle Pan! n'était qu'un blog et Andy à la tête d'une sacrée bande d'écrivains revêches mais doués de la plume, le groupe Hirsute.
Aussi, ce seraient le crash REGIS CLINQUART, le chien buveur de bière d'EVE DEQUIDT, le romantisme dépouillé et à coeur ouvert d'ALEX ROSSI, les légendes écrites par V
EROL des photographies de KATE POLIN, exposées à l'intérieur de La Gare Aux Gorilles pour l'occasion, légendes assenées par l'estropié MATHIEU DIEBLER quand la verve de MATHILDE TIXIER aura raisonné loin, aussi loin que dans cette petite gare ou elle exposerait aussi, au 1, de l'avenue Corentin Cariou ('métro Cariou ligne 7).
Chaque artiste participant serait rémunéré à part égale de la caisse entretenue par ce que vous auriez bien voulu y mettre, la participation étant libre. Il ferait beau, les concerts et lectures seraient donnés en plein air, il y aurait un bar, avec des rafraîchissements, il y aurait bien sûr des piliers, pourquoi, pas barbus, pourquoi pas drogués, mais il y aurait aussi de jolis jeunes gens, il y aurait de vieilles personnes, et il pourrait y avoir des enfants, il y aurait de tout, de tout ce serait certain, il y aurait enfin l'odeur d'un premier dimanche de grandes vacances...
PAN! vous attendrait donc de pied ferme dès 16h et jusqu'à 23h, le dimanche 4 Juillet à la Gare Aux Gorilles.